Amandine/la coéquipière - Chapitre 22

Auteur : ratchetandyann

Date:
Comments: 0 commentaire
Views: 20 vues

Amandine souffrait réellement de ses blessures et devait serrer les dents pour ne pas crier ou pleurer à chaque fois que Snake lui mettait un produit désinfectant.
Elle ne tarda pas à fermer les yeux sous la fatigue et la douleur.

Une femme était sur un lit d’hôpital. Son mari était à côté d’elle et lui tapotait doucement la main. Elle aussi semblait avoir mal elle aussi.
Son teint était blanc et son visage était crispé. L’image se rapprocha et on put distinguer un landau avec un bébé dedans. Cela semblait être une fille vu son cri aigu. Ses parents la regardaient d’un regard amoureux. C’était leur petite et ils en étaient fiers.

- Comment vas-ton l’appelé ? demanda le père.
- Je ne sais pas je n’ai jamais eu d’imagination pour ses choses là.
- Moi j’aurais bien une idée mais je ne pense pas que tu sois d’accord.
- Expose là quand même chérie. Rien n’est mauvais tout est à proposer.
- Je serai pour qu’on l’appelle Amandine.
- C’est un magnifique nom mon amour.
Elle se penche sur le bébé et lui dit :
- Ma chérie tu t’appelleras Amandine.

Une sorte de vague se fit alors autour de la pièce et Amandine se réveilla.

Elle se releva difficilement. Elle était dans un lit bien au chaud dans des vêtements blancs. « Au moins Sora a tenu sa promesse pour les vêtements » pensa t elle. Ses blessures lui faisaient encore mal. Mais les douleurs étaient atténuées par des bandages. Sa tête allait exploser si ce mal ne se stoppait pas. Et ce rêve. Pourquoi fait-elle ces rêves. Elle y voyait son futur, son passé. Elle prit sa tête entre ses mains pour réfléchir. Puis elle se rallongea. Où était-elle ? Elle ne connaissait manifestement pas cet endroit. Il ni avait pas de fenêtre et la porte semblait close où était-elle ?
Un homme entra dans la pièce.

- Alors bien dormi mademoiselle ?
- Vous ! Non que faite vous ici.
- Je suis en affaire et vous êtes ma marchandise. Je vous que vous êtes à l’aise dans vos vêtements.
- Oui merci, railla Amandine. Bon écoutez vous n’êtes qu’un sale monstre vous avez tué un jeune homme qui nous avait aidé.
- Tué ? Non le voici.
Le jeune homme qui avait sauvé Amandine et ses compagnons sur la planète désertique entra… attaché.
- Je vais maintenant le tuer devant vous. Pour que vous voyiez la pourriture de ce monde sans cœur. Cet univers ouvert aux misères et aux personnes qui meurent.

L’anciennement garagiste approchait petit à petit le couteau de la poitrine du jeune homme. Amandine cacha ses yeux.

- Voyez très chère comment ce monde est moche et cruel. Il n’y a aucune morale aucune loi aucune dignité.
- C’est faux vous avez toujours des amis sur qui compter. Qui vous soutienne et vous aide à surmonter les épreuves difficiles.
- C’est également faux. Ici tout le monde trahi tous le monde. Ne faites confiance à personne.

Alors que le jeune homme disait le mot “adieu“ des lèvres à Amandine, le mur explosa dans un vacarme. Une petite forme violette se voyait entre les poussières. Des petites ailes, une corne au dessus de la tête. Accompagné d’un autre dragon noir cette fois avec plus de cornes.

- VITE AMANDINE MONTE !

Amandine ne se fit pas prier et monta sur le dos de la dragonne noire.
- Et lui ?
- Je suis désolé même si on l’aide il mourra de ses blessures. Accroche-toi.

La jeune fille s’accrocha aux cornes de la dragonne et ils décollèrent. L’air frais lui faisait un bien fou. Sentir le vent battre sur son visage.

- Comment vous vous appelez ? demanda Amandine.
- Moi c’est Spyro et elle c’est Cynder.
- Enchanté et merci de m’avoir sauvé.
- De rien remercie plutôt tes amis qui nous ont demandé de l’aide.

Elle serra la petite dragonne. Un signe d’amitié. Un signe de liaison à vie.



User image
This work is licensed under a Creative Commons Attribution 3.0 Unported License



Commentaires (0)